j’aimerais dans cet article, parler de l’universalité de la recherche du bonheur, ou de l’éveil ou quelque soit les mots que l’on lui donne.
L’Aïkido est né au Japon et est imprégné de l’histoire des Samuraïs, de la religion Shinto, du Bouddhisme ésotérique Shingon, de la religion Omoto-Kyo, entre autres.
La pleine conscience « Mindfulness » est issue des traditions de méditations orientales, Vipassana en particulier, Yoga aussi.
Mais dans un cas comme dans l’autre, il me semble que les Fondateurs de ces arts, Me Ueshiba pour l’Aïkido, Jon Kabat Zin pour la Mindfulness, ont clairement recherché des outils pour permettre aux êtres humains de se connecter à l’universel, au-delà de toute connotation culturelle.
Aucune culture, aucune religion, aucun art, aucune méthode, n’est propriétaire de ce qui est; on peut juste dire que la dite culture a su créer des outils pour travailler, pour observer, pour connaître. Certains parlent de « chakras » quand d’autres parlent de « méridiens énergétiques »; certains parlent de « ki » ou de « chi » , d’autre parlent de « nirvana » , de « satori », de « kamis » etc..
Je crois qu’il existe un tas d’outils, et qu’il « suffit » de choisir les bons, ceux qui nous conviennent. Et ensuite les étudier, les appliquer, les comprendre et surtout ne pas se laisser envahir par leur charge culturelle (à défaut d’autre terme..). Je ne vais pas me japoniser parce que je pratique l’Aïkido ou me « bouddhéiser » parce que je pratique la méditation ; mais je vais chercher dans ma vie quotidienne à être là, avec ce qui est, au-delà de tout exotisme (et ce n’est pas gagné !).